Qu’est-ce que l’ergonomie cognitive ?

L‘ergonomie cognitive est l’un des domaines de l’ergonomie.

La particularité de cette dernière est de mettre l’accent sur le rôle essentiel de l’humain dans le maintien de l’équilibre. Elle met l’accent sur l’adéquation entre les capacités et limitations cognitives humaines et la machine, la tâche, l’environnement, etc. Elle étudie également les problèmes éventuels de charge mentale qui résultent de cette interaction.

Quelles sont les applications d’ergonomie cognitive ?

Les applications d’ergonomie cognitive comprennent la conception d’une interface logicielle « facile à utiliser » de sorte que la majorité des gens comprendront et agiront de la manière voulue. C’est de la même manière que la conception d’un système de contrôle de cockpit d’avion ou de centrale nucléaire afin que les opérateurs ne commettent pas d’erreurs catastrophiques. L’ergonomie cognitive s’intéresse aux situations de travail et, elle est particulièrement importante dans la conception de systèmes complexes, de haute technologie ou automatisés. Une interface utilisateur de téléphone cellulaire mal conçue peut ne pas causer d’accident, mais elle peut causer une grande frustration de la part du consommateur et entraîner une défaillance du marché. Une mauvaise conception de l’interface sur les équipements automatisés industriels peut cependant entraîner une baisse de la production et de la qualité, voire un accident mettant la vie en danger. Les systèmes automatisés complexes créent des défis de conception intéressants. La recherche et l’analyse post-accidentelle indiquent que le rôle humain dans les systèmes automatisés doit être étroitement pris en compte. L’automatisation peut entraîner une surveillance accrue de la part de l’opérateur et des exigences de vigilance, des exigences complexes en matière de prise de décisions et d’autres problèmes susceptibles d’accroître la probabilité d’erreurs et d’accidents.

Quels sont les objectifs de l’ergonomie cognitive ?

L’ergonomie cognitive a pour objectif de réduire le transfert de connaissance pour une meilleure intégration du logiciel et son application. Il s’agit notamment de faciliter l’utilisation et l’apprentissage. La logique d’utilisation du système doit correspondre à la logique de l’utilisateur. Elle fait respecter la logique d’utilisation constante dans l’exécution des commandes et dans la présentation des informations. La flexibilité concerne la capacité de l’interface à s’adapter à différents contextes d’utilisation. Les connaissances, les exigences de la tâche et les habitudes de travail sont propres à chaque utilisateur. Fournir plusieurs moyens pour réaliser une même tâche, en veillant à leur complémentarité et à leur adaptation à différents contextes. Elle favorise la compréhension du système et rend l’utilisateur plus autonome.