L’achat d’un vélo électrique représente un investissement. Bonne nouvelle : de nombreuses aides financières existent pour réduire la facture ! L’État, les régions, les départements et même certaines communes proposent des subventions pouvant aller jusqu’à plusieurs centaines d’euros. Mais attention, les montants et les conditions varient en fonction des revenus et du type de vélo choisi. Alors, quelles sont les aides disponibles en 2025 ? Comment en profiter ? On vous explique tout.
Les aides nationales
En France, l’État propose plusieurs dispositifs pour encourager l’achat d’un vélo électrique. Ces aides sont soumises à des critères de revenus et varient selon le type de vélo. Voici les principaux montants auxquels vous pouvez prétendre :
- Revenu fiscal de référence inférieur ou égal à 7 100 € : jusqu’à 400 € d’aide.
- Revenu fiscal compris entre 7 100 € et 15 400 € : jusqu’à 300 € d’aide.
- Vélo cargo, pliant, adapté ou avec remorque électrique : aide pouvant aller jusqu’à 2 000 €, selon les revenus.
- Vélo classique non électrique : 150 € pour les personnes éligibles aux revenus les plus bas ou en situation de handicap.
Ces aides permettent de rendre l’achat d’un vélo électrique plus accessible, surtout pour les foyers modestes. Mais elles ne s’arrêtent pas là.
La prime à la conversion
i vous remplacez une vieille voiture polluante par un vélo électrique, vous pouvez bénéficier de la prime à la conversion. Son montant peut aller jusqu’à 1 500 € ! Un sérieux coup de pouce, surtout pour ceux qui veulent dire adieu à la voiture et se déplacer autrement.
Les subventions locales
Les aides nationales sont intéressantes, mais elles sont rarement suffisantes pour couvrir l’ensemble du coût d’un vélo électrique. Heureusement, certaines collectivités locales complètent ces dispositifs avec des subventions parfois très généreuses.
Aides des régions
Chaque région a ses propres critères et montants d’aide. Voici quelques exemples : Île-de-France : jusqu’à 50 % du prix d’achat, avec un plafond variant de 400 € à 1 200 € selon le type de vélo.
- Paris : aide supplémentaire de 400 €, cumulable avec l’aide régionale.
- Occitanie, Nouvelle Aquitaine, Grand Est : ces régions proposent également des subventions, bien que les montants varient.

Aides des départements
Certains départements proposent aussi des aides spécifiques : Bouches-du-Rhône : jusqu’à 400 € d’aide.
- Haute-Garonne : subventions similaires pour encourager la mobilité douce.
Aides des communes
Enfin, certaines villes proposent leurs propres dispositifs :
- Arcachon : 200 € pour l’achat d’un vélo électrique.
- Strasbourg : aide comprise entre 150 € et 500 €.
- Montpellier : jusqu’à 500 € pour un vélo électrique neuf.
Ces aides sont souvent cumulables avec celles des régions et de l’État. Autrement dit, en combinant bien les dispositifs, il est possible d’obtenir un vélo électrique à prix réduit !
Les conditions d’éligibilité
Chaque aide a ses propres conditions. Mais certaines règles générales reviennent souvent :
- Être majeur ou mineur émancipé (dans certains cas, les jeunes de 15 à 25 ans peuvent en bénéficier).
- Résider dans la région ou la commune où l’on demande l’aide.
- Acheter un vélo neuf et auprès d’un revendeur professionnel
- Garder le vélo pendant au moins 3 ans (en Île-de-France, par exemple).
- Les critères peuvent être stricts, mais ils garantissent que ces aides bénéficient réellement aux usagers et non à des revendeurs opportunistes.
Critique des dispositifs d’aide
Si ces subventions sont intéressantes, elles ne sont pas exemptes de critiques. Le principal problème ? Leur complexité. Chaque aide a ses propres critères, et il faut souvent faire plusieurs démarches pour cumuler les différentes subventions.
Autre point faible : toutes les collectivités ne jouent pas le jeu. Certaines villes et départements offrent des aides généreuses, tandis que d’autres n’ont aucun dispositif en place. Résultat, un habitant de Paris peut économiser bien plus qu’un habitant d’une zone rurale où les aides sont quasi inexistantes.
Enfin, les délais d’obtention peuvent être longs. Entre le dépôt du dossier et le versement de l’aide, plusieurs semaines, voire plusieurs mois, peuvent s’écouler.
Comment faire la demande ?
Démarches en ligne et en mairie
Les demandes de subventions se font généralement en ligne sur les sites des organismes concernés : Pour le bonus écologique et la prime à la conversion :
- Rendez-vous sur le site de l’Agence de services et de paiement (ASP).
- Pour les aides locales : consultez le site de votre région, département ou mairie.
- Les pièces justificatives demandées varient, mais prévoyez au minimum :
- Une facture du vélo (mentionnant votre nom et le modèle).
- Une pièce d’identité.
- Un justificatif de domicile.
- Un avis d’imposition (dans certains cas, pour prouver votre revenu fiscal).
Une fois la demande déposée, il faut patienter. Les délais varient, mais il est conseillé de suivre son dossier régulièrement pour éviter les mauvaises surprises.
Conclusion
Grâce aux aides disponibles en 2025, acheter un vélo électrique devient bien plus abordable. En combinant bonus écologique, prime à la conversion et subventions locales, il est possible d’économiser plusieurs centaines, voire milliers d’euros.
Si vous envisagez de passer à la mobilité douce, prenez le temps de vérifier toutes les aides auxquelles vous avez droit. Parfois, une simple demande peut faire toute la différence.
Alors, prêt à rouler sans polluer tout en préservant votre budget ?